Dans “Dans un royaume”, Cloportes, jeune poète slameur de la République Démocratique du Congo, nous entraîne dans une réflexion profonde et troublante sur la foi, l’humanité et les institutions religieuses. Avec une plume incisive et un verbe chargé d’émotion, il interroge les fondements de notre rapport au sacré. Ce texte, à la fois poème et cri, explore les contradictions qui habitent l’homme face à Dieu : entre quête spirituelle et désillusions, entre croyance et doute. Cloportes, à travers des images parlantes et des questionnements existentiels, donne une voix à une génération en proie à des interrogations universelles.
Un cri du cœur pour un Congo meilleur : la puissance engagée de Jean-Pierre KP
Avec “Tant de questions”, Jean-Pierre KP, jeune poète et slameur de la République Démocratique du Congo, livre un texte d’une lucidité désarmante. À travers des mots simples, il interroge l’état de son pays, dénonçant les promesses non tenues, les inégalités criantes et les infrastructures défaillantes qui pèsent sur le quotidien des Congolais. Ce slam, à mi-chemin entre le témoignage et le manifeste, capte immédiatement l’attention par sa capacité à conjuguer la douleur collective avec une aspiration intime à l’espoir.
La vie comme champ de bataille : Joe Mpala et le cri d’une génération
Avec “Vie comme guerre”, Joe Mpala, jeune poète slameur de la République Démocratique du Congo, nous livre un texte d’une intensité rare, où chaque mot résonne comme une balle tirée au cœur des réalités humaines. Dans une cadence implacable, il compare la vie à un champ de bataille, un combat incessant où l’on avance seul, marqué par les blessures et les choix. À travers ses vers, il éclaire un quotidien universel, fait de luttes personnelles et de résilience collective, tout en insufflant une réflexion sur le sens de l’existence et des priorités.
Une voix qui brise le silence : le slam poignant de Maf Slam
Dans “Ce que je vis”, Maf Slam, jeune poète slameur de la République démocratique du Congo, ébranle la conscience collective avec un cri du cœur à la fois intime et universel. Ce texte, chargé d’émotion brute, plonge le lecteur dans l’insécurité et la violence qui gangrènent les nuits de tant de familles congolaises, tout en dénonçant l’inaction des autorités censées les protéger. Maf Slam ne se contente pas de raconter : il revendique. À travers des mots engagés et un rythme implacable, il incarne la voix d’une génération en quête de justice et de dignité. Ce slam, bien plus qu’un simple récit, est une revendication poétique, un appel à ouvrir les yeux sur une réalité trop souvent passée sous silence. Avec “Ce que je vis”, Maf Slam rappelle que l’art peut être une arme face à l’indifférence et un vecteur d’espoir dans l’obscurité.
Les tempêtes de la vie : un cri de résilience et d’espoir de MIRNA SLAM
Dans son slam “Les tempêtes de la vie”, MIRNASLAM, jeune poétesse originaire de la République Démocratique du Congo, invite à une réflexion sur l’adversité et la résilience. À travers des vers réfléchis, elle nous offre une vision de la vie qui oscille entre l’ombre des épreuves et la lumière de l’espoir. La slameuse semble décrire les turbulences existentielles auxquelles chaque être humain est confronté, tout en soulignant l’importance d’une attitude positive et d’une volonté de transformation personnelle face aux défis quotidiens.
L’universalité dans la différence : un cri poétique venu de la RDC
Avec “Pas de différence”, Lesly Manyong, jeune voix montante de la scène slam congolaise, signe un texte puissant qui interroge avec finesse les dynamiques de discrimination et d’injustice sociale. Dans un style à la fois accessible et engagé, elle explore les paradoxes de l’humanité : créés égaux, mais trop souvent divisés par l’orgueil, les privilèges ou l’ignorance. À travers des images simples et des questions directes, elle invite son public à repenser ces barrières invisibles qui fragmentent nos sociétés. Ce texte, ancré dans un contexte africain mais universel par son message, résonne profondément à une époque où l’acceptation des différences reste une lutte quotidienne. Lesly Manyong ne dénonce pas seulement, elle inspire : son slam est une invitation à célébrer nos diversités sans hiérarchie, dans une humanité partagée. Une poésie qui frappe par sa clarté et son urgence.
Tous unis : un cri du cœur pour une humanité réconciliée
Dans un monde où les conflits se multiplient et où les divisions semblent trop souvent l’emporter sur l’unité, le slam d’Alain Sabry, jeune poète de la République Démocratique du Congo, s’élève comme une voix claire. Intitulé “Tous unis”, ce texte est bien plus qu’une simple performance poétique : c’est une déclaration universelle d’espoir, un plaidoyer pour la paix et l’humanisme. À travers des images saisissantes et une cadence implacable, Sabry met en lumière les cicatrices que la guerre, l’injustice et la souffrance collective infligent à l’humanité tout entière.
Quand le slam éclaire l’avenir : “L’Éducation” de MOSHA DU CIEL
Dans un monde où les défis de l’accès à l’éducation restent criants, particulièrement dans certaines régions d’Afrique, le texte “L’Éducation” de MOSHA DU CIEL résonne comme un appel universel à la prise de conscience. Cette jeune voix de la République Démocratique du Congo, armée de ses beaux mots et d’une poésie engagée, nous invite à réfléchir sur l’importance cruciale de l’éducation, non seulement comme outil de savoir, mais aussi comme fondement de l’humanité et de l’avenir.
La famille : un slam qui résonne comme un écho universel
Dans un monde où les liens se distendent parfois sous le poids des individualismes, la jeune slameuse congolaise Pascaline Muepu nous ramène à l’essentiel : la famille. Avec son texte simplement intitulé “La famille”, elle explore avec une sensibilité rare cette cellule primordiale, source de joie, de réconfort, mais aussi de défis. En mêlant langue poétique et expressions enracinées dans la culture congolaise, elle célèbre une institution à la fois intime et universelle, un sanctuaire de résilience face aux épreuves de la vie. Ce slam transcende les frontières, interpellant chacun sur l’importance de préserver ces liens qui forgent notre identité. Dans une époque où la quête du lien social se fait pressante, Pascaline Muepu offre une ode à ce socle fondateur, invitant à redécouvrir la force de l’unité familiale. Une lecture qui touche, rassemble et inspire.
La santé mentale : un cri poétique pour briser le silence
Dans un monde où la réussite se mesure en likes et où les rythmes effrénés effacent les instants de pause, le slam de BZO Levrai, jeune poète de la République démocratique du Congo, invite à une réflexion essentielle sur un sujet trop souvent relégué au silence : la santé mentale. Avec le regard acéré d’un observateur du quotidien, il traduit en vers l’urgence de parler de ce qui nous fragilise, de reconnaître nos failles et de cesser de prétendre que tout va bien.
Mendy, un jeune slameur pour la liberté des femmes
À 19 ans, Mendy Mohamed, slameur guinéen passionné et audacieux, s’impose déjà comme une voix montante du slam. Sa plume, incisive et lucide, s’attaque avec force aux injustices sociales et aux maux de la société. En 2018, ce jeune talent découvre l’univers du slam. Une forme de poésie libre qu’il perçoit comme un outil de rébellion contre l’injustice, un moyen d’exprimer sans entrave les combats qui le traversent. À travers ses mots, il se fait le porte-voix des opprimés, des invisibles, qu’il dépeint avec une telle sincérité que chaque texte résonne comme un cri de libération.
Alfah Poétesse explore l’amour inaccompli dans “On a tout fait sauf s’aimer”
À l’heure où les réseaux sociaux deviennent des tremplins pour révéler les talents cachés, une jeune voix des Comores émerge avec une force poétique rare. Abdillah M’madi Falhata, plus connue sous le nom d’Alfah Poétesse, s’impose doucement mais sûrement comme une figure montante de la scène littéraire et artistique de son pays. Enseignante, journaliste et diplômée en Lettres Modernes Françaises avec une spécialisation en communication, cette jeune femme dans la vingtaine est bien plus qu’une simple slameuse : elle incarne le renouveau d’une génération qui s’exprime, questionne et rêve à travers les mots.
Bondoro Dany Nadia : réinventons la nature
À 17 ans, Bondoro Dany Nadia n’est pas une lycéenne ordinaire. Elle est championne de la 4e édition de Smart Vacance, organisée par les Juniors Reporters de la radio FM Liberté. La jeune tchadienne brille dans le monde du slam grâce à une poésie profondément ancrée dans la nature et les préoccupations environnementales avec son texte ‘’Réinventons la nature’’. Sa forte voix mêlée à son amour pour le Sahel, porte un message fort, invitant chacun à prendre conscience de l’urgence de protéger notre planète.
Essaid Manssouri : Le poète qui murmure aux âmes brisées
Au cœur de la vallée du Dadès, là où les falaises du sud-est marocain se dressent comme des sentinelles majestueuses, un jeune homme de 33 ans fait résonner sa voix à travers les mots. Essaid Manssouri, surnommé le “Poète du soleil” et “Poète de l’amour”, n’est pas un simple slameur. Né en 1991, ce poète berbère a su s’imposer dans le monde littéraire par une plume à la fois lyrique et profondément engagée. Finaliste d’une compétition internationale en Bosnie-Herzégovine et ambassadeur de l’art poétique au Venezuela et au Maroc, il incarne l’alliance parfaite entre la beauté de la langue et la force des messages humanitaires.
Trez’or : 26 mots
Dans un monde où les défis semblent parfois insurmontables, le slam émerge comme un puissant moyen d’expression et de transformation. Le poème de Trez’or, par son exploration des valeurs humaines à travers l’alphabet, offre une réflexion profonde sur notre essence. Chaque lettre, de A à Z, devient un guide, une lumière dans l’obscurité, révélant des vertus essentielles qui façonnent notre humanité.
Paix
Son message résonne avec une force particulière à l’heure où le monde cherche à panser ses plaies et à se réconcilier avec lui-même. Le Slameur Kamite GN nous offre une voie, celle de la paix, pour façonner un avenir radieux, non seulement pour la Guinée, mais pour l’humanité tout entière.
Au rêve que l’on rêve…
Paroles en l’air, une jeune poétesse comorienne de juste 15 ans, semble avoir la sagesse d’une personne bien plus âgée. Dans son poème “Au rêve que l’on rêve”, elle nous transporte dans son monde rempli d’espoirs et de désillusions, de rêves et de réalités. Comme le dit si bien Wangari Muta Maathai, “Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur” et Paroles en l’air ne se contente pas de rêver, elle agit.
Elles en souffrent
Pourquoi ces afflictions ? Est-ce donc un malheur de naître femme ? Pourquoi ces tribulations, ces violations qui hantent son âme ? Regardez messieurs ! Il s’agit là d’une personne, d’une humaine Elle souffre de ces scènes honteuses, de ces peines et de votre haine
Âme étouffée
Sensible ou devrais-je dire humaine face aux souffrances de la femme, elle prend la plume, dévale les sentiers les plus obscurs de l’humanité pour nous conter son ras-le-bol et son incomprehension. Comme le dirait Isabelle Alonso : ‘’Tant qu’une seule femme sur la planète Subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime et le féminisme necessaire.’’