En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la slameuse ivoirienne Amee a marqué les esprits en dévoilant la vidéo de “Hier encore”, un titre issu de sa mixtape Au commencement. Avec des mots forts et une mise en scène saisissante, l’artiste livre un plaidoyer sur les injustices que subissent les femmes. Son message, grave et revendicatif, résonne comme un appel à la mémoire et à l’action.
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Un texte engagé et une mise en scène symbolique
Dès les premières secondes de la vidéo, Amee pose le ton. “Hier encore nos droits n’étaient que des mirages / Les lois ne pensaient pas à nous sur leurs pages.” Ces vers rappellent que, malgré des avancées, les droits des femmes restent souvent bafoués ou ignorés. Le décor choisi, un cadre naturel verdoyant, contraste avec la gravité du message, comme pour illustrer une harmonie encore fragile entre aspirations et réalités.
La réalisation de Rodrigue Gapkara met en scène un univers épuré où chaque geste et chaque silence renforcent la puissance des mots. Accompagnée de danseuses de Mamamia, sous la chorégraphie d’Anicet, Amee transforme son slam en une performance visuelle et sonore marquante.
Une artiste ancrée dans la lutte féministe
Avec “Hier encore”, Amee s’inscrit dans la lignée des artistes engagés qui utilisent leur art pour éveiller les consciences. Ce titre s’ajoute à son répertoire de slams, mettant en lumière les inégalités et les combats encore à mener. La composition musicale, signée Salomon Seri, et les arrangements de JC Karma, apportent une intensité dramatique au texte, renforçant l’émotion et l’urgence du message.
Un slam qui résonne au-delà des mots
À travers “Hier encore”, Amee rappelle que la lutte pour les droits des femmes est loin d’être terminée. Entre mémoire des combats passés et appel à poursuivre l’engagement, son slam interpelle et incite à la réflexion. Pour cette journée du 8 mars, son message trouve un écho particulier. Soulignant l’importance de rester mobilisés pour une égalité encore à conquérir.