“Cas Tout Bas Rimes” récidive pour une 2ème édition particulièrement riche

Une scène pour s’exprimer et rêver… À Lubumbashi, dans la commune de Katuba, une initiative artistique ouvre une nouvelle voie aux jeunes passionnés de mots. Lancé en 2024 par le poète et slameur Doryphore Mearl, le projet “Cas Tout Bas Rimes” ambitionne de faire de la poésie et du slam un espace d’expression libre. Dans une société où les inégalités sociales et les défis environnementaux pèsent sur la jeunesse, cette plateforme se veut un lieu de parole et de réflexion.

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Une initiative qui fait réfléchir Katuba

Le jeu de mots derrière le nom du projet – fusion entre “Katuba” et “rimes” illustre bien son essence : offrir aux jeunes un espace où leurs voix comptent. En octobre 2024, des ateliers d’écriture ont rassemblé plusieurs participants désireux d’affûter leur plume et leur éloquence. Encadrés par des artistes confirmés, ces jeunes ont appris à structurer leurs textes et à délivrer des performances exceptionnelles.

Le point d’orgue de cette première édition a été la restitution des ateliers, le 5 décembre 2024, au centre d’art Biasasa. Devant un public conquis, les jeunes slameurs ont partagé leurs créations. Abordant des thèmes aussi variés que la justice sociale, l’identité culturelle, la religion ou encore les violences faites aux femmes. Cet événement a marqué le début d’une dynamique prometteuse,. Soulignant l’impact du slam comme vecteur de changement et de prise de conscience.

Une deuxième édition déjà en marche

Fort de ce succès, “Cas Tout Bas Rimes” a annoncé, dès le 10 janvier 2025, sa deuxième édition. L’objectif reste le même : créer une passerelle entre les jeunes talents et la scène artistique locale. Les organisateurs souhaitent amplifier l’initiative en impliquant davantage de participants et en développant de nouvelles collaborations avec des acteurs culturels.

Ce projet ne se limite pas à la performance scénique. Il vise aussi à renforcer la confiance en soi des jeunes et à leur offrir un moyen d’expression face aux réalités sociales qu’ils vivent. Pour Doryphore Mearl et son équipe, chaque rime est une revendication, chaque vers un espoir.

Un tremplin pour les talents de demain

Avec “Cas Tout Bas Rimes”, la jeunesse de Katuba trouve un espace où s’exprimer librement et affirmer son identité. Cette initiative prouve que l’art peut être un levier de transformation sociale. Si le projet continue sur cette lancée, il pourrait bien inspirer d’autres communes et faire du slam un outil d’émancipation à l’échelle nationale.