Cas Tout Bas Rimes : Développer l’art du slam au cœur des ateliers

Dans le cadre du projet Cas Tout Bas Rimes, une série d’ateliers de slam a été organisée pour offrir aux jeunes de Katuba un espace d’expression artistique unique. Ces ateliers, animés par Doryphore Mearl Armel, Sam Kaya, Jenovic Nkongolo et Lenfant Noir, se sont déroulés sur cinq jours et ont permis aux participants d’explorer les multiples facettes de cet art, tout en abordant des thématiques d’intérêt universel.

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Le premier jour, les participants ont été introduits aux concepts clés du slam et aux objectifs du projet. À travers des discussions enrichissantes, ils ont exploré différents styles littéraires ainsi que les techniques spécifiques à l’écriture slam. L’accent a été mis sur l’importance d’aborder des thèmes universels, permettant ainsi aux participants d’exprimer leurs expériences personnelles tout en résonnant avec un public plus large.

Le deuxième jour a été consacré à l’écriture et aux performances. Les slameurs ont commencé à travailler sur leurs propres textes, mettant en pratique les retours d’expérience des animateurs. En parallèle, des conseils sur l’hygiène vocale et la gestion artistique des performances ont été partagés, soulignant l’importance de la voix et de la présence scénique dans cet art engagé.

L’apport des outils numériques

Dans une démarche d’innovation, les ateliers ont également introduit des outils numériques pour enrichir les performances et faciliter les enregistrements. Cet aspect a permis aux slameurs de se familiariser avec des techniques modernes de mise en scène. Mais aussi de captation, tout en renforçant leur capacité à diffuser leurs créations à un plus large public.

Une restitution finale attendue

Une semaine et demie après la fin des ateliers, les participants ont enregistré leurs slams au studio de la Radio Waza. En prélude à la captation vidéo de leurs performances. Ces enregistrements permettront de documenter et promouvoir le projet à travers des supports visuels et sonores.

Le point culminant du projet sera la restitution finale. Elle est prévue pour début décembre 2024 au Centre d’Art Biasasa, où les slameurs présenteront leurs œuvres devant un public. Ce moment marquera l’aboutissement de plusieurs semaines d’apprentissage et de création.

Un projet en pleine expansion

Sous l’impulsion de Doryphore Mearl Armel, Cas Tout Bas Rimes est en passe de devenir un rendez-vous incontournable pour les jeunes de Lubumbashi. Renforçant la cohésion sociale et la participation citoyenne à travers la poésie. Fort de son succès, le projet prépare déjà une deuxième édition pour début 2025. Avec l’ambition de former une nouvelle génération de poètes engagés.

En donnant la parole à ceux qui sont souvent invisibilisés, Cas Tout Bas Rimes prouve que l’art peut être un puissant vecteur de sensibilisation et de changement social.